23 Octobre 2016
Hello mes People,
Le mois d'Octobre est officiellement popularisé comme étant le mois dédié pour mettre en valeur les actions en rapport avec la lutte contre cancer du sein et pour moi Octobre Rose c'est plus qu'une histoire de don pour aider la recherche - même si, ne nous voilons pas la face, l'argent est le nerf de la guerre !
A mes yeux, c'est une sorte de mois symbolique pour épingler le cancer de façon générique, ce "mal de notre siècle" qui fait des ravages dans nos familles. Certaines d'entre vous le savent, j'ai malheureusement eu à faire à une variante de cette maladie pourrie le jour où elle a décidé d'attaquer ma petite sœur. Un ostéosarcome cela s'appelle. Et il est arrivé comme souvent sans crier gare alors qu'elle était fraîchement au début de sa vingtaine. ll a volé des années de sa jeunesse et à mutilé son corps mais MA SOEUR EST UNE WARRIOR. Elle a l'a laissé sur le tapis et se reconstruit jour après jour, en tant qu'être humain et femme.
Et ce n'est pas simple tous les jours, c'est pourquoi je suis particulièrement touchée par toutes les initiatives visant à aider les malades à vivre le mieux possible dans ce corps qui les a trahi à un moment donné.
D'ailleurs, chaque année, je vous fais part de mes découvertes sur le sujet. Après Rose, l'excellent magazine féminin, les projets autour des dons de cheveux pour créer des perruques et les initiatives sportives qui soutiennent la lutte que vous avez dû voir sur mes différents réseaux sociaux (zumba sur les Berges de Seine, la course à pied, le yoga, etc), une nouvelle fois, j'aimerais partager avec vous des initiatives qui changent la vie des gens.
C'est le cas de Garance Paris, une entreprise qui propose aux femmes de se réapproprier leur féminité grâce à de la lingerie et des maillots de bain conçus pour les silhouettes après opération. Car quand le sein, ce symbole de la mère nourricière et du sex appeal, est touché, c'est une mutilation de la féminité dans toute sa complexité, visible et ressentie.
Se sentir belle c'est bien souvent le premier pas vers la réconciliation avec l'image que l'on a de soi et avec son corps. Je ne vous apprends rien, si vous lisez mon blog depuis sa genèse, vous savez comme le soin capillaire aide de nombreuses femmes à apprendre à s'aimer. L'estime de soi est un sentiment évolutif. Parfois très fort, il peut être mis à mal par les aléas de la vie. Il se construit chaque jour. Par de petits gestes d'amour envers soi-même. Et il arrive que l'on ait besoin de réapprendre se petits gestes en allant puiser dans l'entourage et dans toutes les petites choses positives comme ces initiatives qui existent dans le monde.
La fondatrice de Garance Paris, Cécile Pasquinelli Vu-Hong, est elle-même une survivante qui est passée par toutes ces étapes d'amour-haine avec son corps post-opératoire et, qui a transformé cette expérience en une aventure féminine et solidaire, avec une équipe qui s'est depuis étoffée de talents divers et variés.
Toutes les pièces Garance sont uniques et certaines intègrent un dispositif qui permet d'insérer une prothèse mammaire.
D'autres jouent sur l'esthétique de l'asymétrie.
Bikinis sexy, empiècements en wax, modèles colorés et jeux de dentelle, il y en a pour tous les goûts pour réapprendre à s'aimer, un jour à la fois.
Une approche de la féminité et de la maladie que j'ai adoré car elle accompagne les femmes sur le chemin de l'acceptation de ce corps qui a changé et avec lequel il faut réapprendre à faire connaissance.
Je voulais partager une deuxième découverte avec vous, qui m'a aussi complètement bluffée : celle du tatouage de la poitrine.
En principe, on déconseille de se faire tatouer les seins, car comme le ventre ou les fesses, ce sont des zones qui peuvent rapidement évoluer au fil de la vie et donc les tattoos se détériorent ou "vieillissent mal". Néanmoins, certaines femmes éprouvent le besoin de se réapproprier cette zone de leur corps en la transformant en oeuvre d'art et il existe des artistes prêts à sublimer ses survivantes avec leur talent.
Voici quelques œuvrent vues sur Instagram que je trouve magnifique. Elles détournent le regard des gens, et peut-être aussi de la porteuse du tatouage elle-même, sur la cicatrice et met en valeur la silhouette dans son ensemble. C'est tout simplement beau.
Enfin, l'image ci-dessous est une peinture sur corps immortalisée par le célèbre Island Boi Photography. La photo tout en haut de ce billet est issu de ce même shooting.
La femme que l'on voit, Ericka Hart, a fait le buzz sur Instagram grâce à des photos d'elle topless shootées lors du Festival AfroPunk notamment. Dans sa bio sur IG, elle propose une citation puissante et inspirante :
If you're going to heal, let it be glorious.
Enfin, n'oubliez pas, la lutte ne s'arrête pas quand on passe à Halloween héhé ! Et cela commence par une action très simple : la prévention.
Car ce n'est pas une histoire de seins, c'est l'histoire de vies de femmes et d'hommes.
+ de Love pour tous les boobs du monde,
LM
PS : Ceci est un article sponsorisé, une partie des fonds est reversée à la lutte contre le cancer du sein.