15 Avril 2016
En ce moment je regarde l'émission The Islande sur M6. Le principe : 15 hommes et 15 femmes sont abandonnés sur 2 îles désertes pendant 1 mois et doivent se débrouiller pour survivre. C'est un peu un Koh Lanta barbare en fait.
Ce qui me choque à chaque fois ce sont les kilos de déchets, bouteilles plastiques et autres pollutions humaines, qui bordent toutes les plages de ces îles sur lesquelles personne ne vit en temps normal. Contrairement aux plages nettoyées avant le réveil des touristes de nos destinations de vacances habituelles, là bas la vérité est à nue. Une bien triste vérité.
Ca fait longtemps que je m'interroge sur mon impact environnemental : est-ce que j'empire la situation ? quel monde vais-je laisser à mes futurs enfants ? comment changer petit à petit mes habitudes pour vivre bien pour moi, les autres et la planète ?
On le sait, il y a tous ces petits gestes simples à faire, même si pour l'instant on fait partie de la minorité, qui ont leur importance aujourd'hui pour un meilleur demain, ou au moins, pas aussi grave que ce que les pronostics annoncent. D'ailleurs, une lecture du mois d'Upgrade Me qui m'a pas mal apportée, c'est celle du livre de Béa Johnson "Zéro Déchet". L'idée est simple : et si au lieu de trier nos déchets on en produisait moins ?
Dans les faits, c'est une façon de réaliser l'emprise de la société de consommation dans nos vies avec toutes ces choses que l'on accumule sans réellement les utiliser et surtout tous ces déchets que l'on fait entrer dans nos maisons déjà en tant que tels, à commencer par les emballages de nourriture. Concrètement, ça m'a permis de réaliser par exemple, que je n'étais pas obligée de mettre tous les fruits et mes légumes dans des sachets en plastiques séparés, surtout si c'est pour finir par les laver une fois rentrée. Et puis maintenant il est de plus en plus possible d'acheter des produits à recharger directement en boutique. C'est une autre façon de faire ses courses en fait.
Evidemment c'est une démarche dont on entend de plus en plus parler ces dernières années car on cherche à mieux consommer... mais surtout dans la cuisine. Lorsqu'il s'agit de beauté éco-responsable, on va s'intéresser aux ingrédients, voire à la filière de production "d'où viennent mes cosmétiques", mais pas vraiment au "que deviennent-ils après utilisation".
Les enseignes de produits de beauté se penchent sur le sujet, elles qui voient passer des millions de flacons sur leurs étales chaque année et pour accompagner (et un peu éduquer ?) les consommatrices que nous sommes, certaines ont mis en place toute une filière de recyclage pour accompagner la fin de vie et la renaissance des bouteilles en verre, pots en plastiques, tubes de rouge à lèvres, flacons de vernis à ongles et autres contenants des produits qui nous accompagnent au quotidien, à défaut de faire sa popotte soi-même bien sûr.
Hier j'étais invitée à une conférence de presse au siège de Marionnaud à Paris afin de découvrir la démarche de la marque et le lancement d'une grande campagne nationale dans les 515 magasins du groupe qui s'intitule "Marionnaud s'engage" et qui part du constat qu'il est urgent et nécessaire de consommer mieux de la beauté, d'autant plus que les français s'intéressent aux questions d'écologie, comme le tri sélectif, pratiqué par 9 personnes sur 10 (!) selon un sondage IFOP menée par la chaîne.
Une opération globale louable :
afin d'initier un changement qui prendra du temps à se faire dans nos habitudes, et qui me fait redécouvrir cette enseigne chouchou de ma maman qui multiplie les actions positives.
les affiches @Marionnaud_Fr de ce genre (femmes Noires aux cheveux crépus), pour moi c'est une avancée. pic.twitter.com/uKcKtNbX6P
— Afro Mango & Cie (@AfroMangoCie) 13 avril 2016
Un sujet qui m'inspire beaucoup et qui est forcément incontournable si vous être product junkie ou juste une consommatrice de produits de beauté. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à partager vos astuces pour agir pour la planète à votre échelle.
+de❤,
LM