28 Mars 2014
Quand quelqu'un exprime ce que tu ressens sans savoir comment le retranscrire en mots, c'est magique. C'est ce qui s'est passé pour moi en regardant la dernière vidéo de Taren Guy (il s'agissait de sa dernière vidéo quand ce billet a été rédigé, le 28 Mars 2014). Pendant 36 minutes, elle ouvre son cœur. D'elle, je ne connaissais que les vidéos capillaires jusqu'à très récemment (car oui, je ne suis pas trop adeptes des vlogs sur youtube) mais apparemment elle partage beaucoup de sa vie privée.
Dans cette vidéo de Taren Guy, il se passe plusieurs choses :
Aaah la grande question : où placer la limite ? Et puis surtout, quels droits accorde-t-on aux autres en s'exposant ?
C'est à l'appréciation de chacun de savoir ce que l'on accepte de partager. Dans la vidéo, Taren avoue que si elle ne peut pas parler librement de parties de sa vie qui peuvent inspirer les autres, elle ne se sent pas en phase avec elle-même.
J'ai lu quelque part que ce que l'on publie sur internet ne nous appartient plus vraiment, qu'une fois publié ça devient en quelque sorte collectif et susceptible d'être soumis à la critique d'autrui.
L'article en question de faisait pas référence au droit d'auteur mais simplement au fait qu'une fois que quelque chose est "dehors", que ce soit sur internet ou dans la Vraie Vie, ce quelque chose peut être sujet à la critique. Pour avancer dans la vie il faut savoir passer outre ce qui se dit et se concentrer sur ce que l'on souhaite justement exposer transmettre au monde.
Ceci dit, plus il y a de personnes susceptibles de voir ce que vous montrez au monde et plus il y a de critiques forcément. Il faut être capable de pouvoir les encaisser surtout quand elles commencent à toucher à ceux qu'on aime et qui n'ont pas forcément demandé à être exposés. Avec le nombre de followers que Taren a à travers les réseaux sociaux, je n'imagine même pas le tapage que font ces critiques plus ou moins bienveillantes. Je la trouve extrêmement courageuse de vivre sa vocation comme elle l'entend malgré tout.
En ce qui me concerne, j'ai une peur maladive d'exposer ma vie privée, et quand je parle de vie privée, je parle surtout de ceux que j'aime, ma famille, mes amis. Instinct de préservation, lâcheté ou bien culture française, je ne sais pas mais je m'y accroche.
2- La transformation d'une passion en business
Bon grâce au site Upgrade Me Network, une partie des lectrices de ce blog savent que je suis particulièrement ouverte à cette idée. Je pense qu'on peut tous avoir plusieurs vies en une et que rien n'est figé. Vivre de ses passions c'est le rêve absolu. C'est un bon moyen de lier l'utile et l'agréable, n'est-ce pas ? Cela peut être une source d'enrichissement financier et spirituel, mais malheureusement cela peut aussi avoir l'effet inverse.
J'ai souhaité devenir coiffeuse à un moment et mes expériences en salons de coiffure m'ont fait l'effet d'une claque : ma passion transformée en réalité n'avait plus rien de passionnant à mes yeux. Coiffeur en salon est un magnifique métier, néanmoins, ce n'est pas dans ce système traditionnel des salons de coiffure que je peux m'épanouir car l'interaction et la demande n'est pas la même que lorsque j'échange avec vous sur le web ou lors de rencontres IRL. Transformer ma passion pour le soin capillaire en business, oui pourquoi pas, mais pas de cette façon là.
Il faut être très vigilant pour ne pas perdre la notion de passion quand on fait la transition en business. D'ailleurs Taren s'ouvre aussi sur cet aspect en expliquant qu'elle-même a dû trouver sa place dans son aventure Luv & Learn Your Hair.
C'est extrêmement difficile quand on est lancé dans l'aventure entrepreneuriale de prendre suffisamment de recul pour admettre que l'on est pas sur la voie de l'épanouissement personnel. Et il faut encore plus de recul pour ne pas confondre peur de l'échec et perte de passion. D'ailleurs, dans sa vidéo Taren s'arrête longuement sur la peur qui se manifeste en petites décharges électriques qui peuvent momentanément nous paralyser.
Je suis curieuse de savoir ce que cette vidéo vous a inspiré et ce que vous pensez des thématiques abordées plus haut.
Est-on trop frileux en ce qui concerne la vie privée en France ?
Est-ce que vous vous identifiez plus facilement à quelqu'un qui partage de morceaux de lui-même ?
Est-ce utopique d'imaginer vivre de ses passions ?
D'autres thématiques sont également abordées dans cette longue vidéo, j'y reviendrais dans un prochain billet mais vous pouvez d'ors et déjà me donner votre avis à ce propos. Il y a entre autres :
3 - Le rapport aux marques
4 - Le recul par rapport à son propre parcours
5 - Vivre ses rêves, affronter ses peurs
6 - Le sens de la vie, les vocations