20 Juillet 2010
A partir du moment où les locks commencent à prendre, on peut les entretenir en les tournant simplement de temps en temps à la racine pour incorporer les petits cheveux aka les repousses, dans la longueur de la locks. Cela "rafraîchit" l'allure générale de la coiffure.
Il y a des méthodes qui permettent de faire durer plus longtemps ce rafraîchissement, elles sont toutes dérivées du même procédé : le latching. "To latch" qui signifie "verrouiller" ou "sécuriser" en anglais est le mot utilisé pour décrire les procédés qui permettent de sécuriser les cheveux libres dans des dreadlocks, à l'aide de nattes, noeuds ou crochetage de la dread dès la racine et parfois sur une bonne partie de la longueur.
Quand les dreads de l'Ourson Grincheux étaient encore des babies, je me contentais de les tourner. Une fois qu'elles ont commencé à se solidifier, je nattais les racines, c'est le latching de base. Mais depuis qu'elles ont réellement pris, nous pratiquons le latching au crochet.
Le principe est simple et se rapproche du latching natté :
- On rassemble les cheveux libres pour en faire une seule mèche
- On enroule cette mèche autour de la base de la dread pour serrer celle-ci
- On commence littéralement à tricoter la dread à l'aide du crochet pour y entortiller la mèche
- Pour terminer, on roule la dread entre les doigts puis entre les mains pour obtenir une belle dread bien régulière sur toute sa longueur
Résultat : une dreadlocks beaucoup plus serrée à la racine qu'une dread latchée avec des nattes et donc un aspect net qui dure plus longtemps. Au début je pratiquais le latching de l'Ourson Grincheux avec de l'huile de coco, de monoï, de Carapate par Miss Antilles ou bien la Island Oil de Jamaican Mango & Lime.
Néanmoins, j'ai remarqué qu'avec son type de cheveux entre le 3b et 3c, il était préférable de pratiquer le latching à sec puis de masser le cuir chevelu ensuite avec une huile végétale sinon les mèches ont tendance à trop glisser. Néanmoins, cela reste à l'appréciation de chacun.